Post-scriptum antébabil
Disposés le long d’une ligne imaginaire, huit briques, papier, encre, éléments végétaux et manquesUne trace de «pas» vers l’exotique suprême
Quelques idées sur ce chemin de briques
Enchevêtrement de relations polarisée dans ce Post-scriptum antébabil. Futur de l’écriture pour passé de la langue, présence - nécessaire ? - de ces briques à la matrice -
toujours ? - absente, et enfin, si l’on passe sous silence d’autres nombreuses et évidentes polarisations, écriture sans référé.
Synthèse des polarités en nécessité - associée au premier lemme* - et toujours - associé au quatrième lemme*. Considérons le toujours comme une ligne de virtualité qui croise une ligne de nécessité en un point diurne. Contre-intuitivement le toujours est ici contingent. Précisons aussi que ces polarités sont unidimensionnelles dans un espaces aux dimensions innombrables. Le nombre de zones de recoupement est donc, comme les journées se succèdent, infini.
Attardons nous sur les traces d’encre à l’éclairage de ces remarques, plus précisémment sur leur double qualité de post-scriptum antébabil, autrement dit - inversement à l’écriture conventionelle - un passé de la langue par une écriture du futur. Est-ce une fiction ?
C’est la nécessité de la brique qui a provoqué l’écriture. En attrapant cette ligne nécessaire, nous avons senti des secousses, comme celles que ferait un humain suspendu en rappel inquétant au dessus d’un gouffre virtuel. Tirer cette présence abaléitaire** en monde ? Était-ce seulement possible ? Possible? autrement dit virtualité radicellée - l’espace ponctuant volontairement absent.
À cette présence il fallait un espace indéfini. Ainsi, nous avons dû retourner les deux demi-droites qui se retrouvent dans l’écriture. Et nous en venons à penser que cette présence, c’est le toujours écrasé par la nécessité des jours.
Le chemin n’est pas fini : réchauffons, nourrissons ce toujours épuisé. Mais ne lui offrons rien de nécessaire : cela n’a été son lot que trop longtemps. Une trace de «pas» vers l’exotique suprême - évitons d’écrire néant, trop négatif -, hors de l’oscilllation dilemmique, pour que vive toujours.
*
lemme 1 : être
lemme 2 : non-être
lemme 3 : ni être ni non-être
lemme 4 : être et non-être
**existence soumise à un extérieur